Stages à l’étranger

Le Service des Affaires Internationales de l’Université Bretagne Sud accompagne les étudiants.es partant à l’étranger dans le cadre de leurs stages dans les démarches administratives :

  • réunions d’informations,
  • aide à l’élaboration de leur dossier de demande de bourse (Erasmus+, bourses nationales, régionales, départementales, etc),
  • conseil pour l’obtention de visa,
  • etc.

Un conseil : anticipez ! Plusieurs semaines, voire plusieurs mois, peuvent s’écouler entre les premières prises de contact et la signature de la convention de stage.

Les démarches de recherche d’un stage sont personnelles et individuelles ; néanmoins, l’IUT propose tous les ans des stages à l’étranger grâce aux offres des nombreuses entreprises étrangères partenaires.

Il appartient aux étudiants.es de trouver un logement à l’étranger. Les frais sont à leur charge. Il faut souligner que l’aide au logement de type APL ou ALS n’existe pas dans les pays d’accueil.

Gratification durant le stage (cf guide des stages 2022 du MESR)

« …Il n’y a aucune obligation de gratification des stages qui se déroulent à l’étranger mais les organismes qui le souhaitent peuvent en prévoir une. La gratification est donc laissée à l’appréciation de l’organisme d’accueil, quelle que soit la durée du stage…. »

Avant tout départ, il est fortement recommandé de lire la rubrique « Conseils aux voyageurs » du Ministère des Affaires Etrangères et du Développement International.

En 2024, 34 étudiants.es ont réalisé leur stage à l’étranger : du Vietnam au Canada en passant par l’Italie, la Belgique, la Pologne, le Sénégal, l’Irlande, le Danemark, etc.

 

Chaque année, entre 30 et 40 étudiants réalisent leur stage à l’étranger.

Retrouvez leurs témoignages :

Justine, étudiante en BUT TC 2ème année parcours business international, en stage à Windsor, en Angleterre, à l’ouest de Londres, dans le troisième plus gros revendeur de raquettes de tennis du pays All Things Tennis.

« Pour trouver ce stage, je me suis aidée de mon réseau, surtout celui de mes parents, pour l’entreprise mais aussi pour le logement. Le coût de la vie en Angleterre est élevé, mais encore plus dans la ville où je suis, qui est très aisée et touristique. Pour le logement, je vis chez l’habitant, chez une femme d’affaires qui vit seule et qui est très peu présente. Je paie 1300 €/mois. Pour la nourriture, je ne connais pas précisément le coût, mais je sais qu’il est assez élevé (les produits sont de bien moins bonne qualité qu’en France pour des prix plus élevés). Tous les week-ends, je vais à Londres en train afin de visiter. Le billet de train aller-retour plus le métro coûte environ 25 €. Selon les sorties, les coûts varient grandement, mais de nombreux musées sont gratuits. Il y a énormément de choses à faire dans la ville qui sont gratuites.

Concernant mon retour d’expérience, la première semaine de stage a été assez compliquée car il y avait beaucoup d’informations à intégrer, notamment l’initiation à un grand nombre de logiciels pour la gestion quotidienne en plus de la compréhension de l’anglais, qui est également fatigante au début. Les semaines suivantes étaient de plus en plus faciles car l’oreille s’habitue et nous devenons plus familiers avec les outils. Mes missions étaient principalement du marketing et de la communication : création de newsletters, articles de blogs, création d’un programme de fidélité, SAV, emailing, création de supports comme des bannières pour le site web, cartes de visite, cartes de cordage…

Si ce stage avait été en français, je ne pense pas que les missions auraient été suffisamment importantes. En revanche, dans le cadre d’un stage à l’étranger, c’est l’expérience entière qui compte.
Mon seul regret est que je pensais pratiquer davantage la langue. Lors des 5 ou 6 premières semaines de stage, j’ai eu l’impression d’avoir été très souvent seule et donc d’avoir eu peu d’échanges directs, se résumant à recevoir des consignes et à poser des questions. De plus, la dame chez qui je vis est peu présente.

Malgré cela, je pense que les personnes qui hésitent devraient foncer sur l’occasion de vivre une expérience vraiment différente. De plus, ce sont des expériences qui, je pense, sont très valorisées pour nos futures écoles et entreprises. Je pense que pour pouvoir vivre un séjour confortable, il faut que les parents puissent mettre les moyens financiers nécessaires. En effet, les bourses ne suffisent pas du tout. La bourse JALI que j’ai obtenue est de 509 €, ce qui ne paye pas la moitié d’un mois de loyer. De plus, le fait d’être à l’étranger et seule est la parfaite occasion pour visiter, ce qui nécessite de payer le transport. »

Victor et Valentin en BUT SD 2ème année en stage chez StatCan à Ottawa au CANADA

« Nous somme bien intégrés au sein de nos équipes respectives, nos missions nous permettent de développer les connaissances acquises au sein de l’IUT.
Nous profitons au maximum de l’ambiance cosmopolite du Canada, tout en développant notre maitrise de la langue anglaise, nous avons par exemple visité Montréal ainsi que Parliament Hill. De plus nous avons pu tisser des liens avec d’autres stagiaires venus de l’IUT de Roubaix et de l’ENSAI. »

Lucas en BUT TC 2ème année en stage à Bruxelles en Belgique

« J’évolue au sein de l’entreprise AMARANTE Institutions International, une entreprise qui propose ses services de sécurité et analyse sécuritaire à des institutions ou des entreprises privés. Mes missions sont la plupart du temps autour du marketing, j’ai une tâche sur le long terme, réaliser un document que les agents déployés dans les pays étrangers pourront utiliser pour le distribuer à des prospects. Ce document va résumer l’activité de l’entreprise en deux pages et a pour objectif de montrer que l’entreprise est capable de répondre aux besoins du client. De plus, je participe à la rédaction de proposition commerciale attribuée aux institutions.
Toutes mes rédactions et lectures de documents se réalisent en anglais, ainsi, même si je n’ai pas l’opportunité de parler anglais au quotidien, je peux l’exercer à l’écrit et à la lecture. Cela me permet tout de même de progresser et de m’améliorer dans la compréhension et rédaction en anglais. L’ambiance générale de l’entreprise est bonne, je suis entouré d’une équipe jeune et dynamique avec une moyenne d’âge atour des 27-28 ans. Je me suis donc tout de suite senti à l’aise au sein de l’équipe. Je travaille dans un open space avec 7 autres stagiaires, plus âgés et diplômés d’un master.
Par ailleurs, au-delà du travail, la ville de Bruxelles est superbe, les spécificités locales et l’ambiance de la ville collent avec le quotidien d’un étudiant en stage. Ainsi, cela laisse l’espace à une vie en dehors du travail de la semaine pleine d’activités et de possibilités pour s’occuper. »

Thomas, étudiant en BUT GEA 2ème année en parcours GC2F en formation initiale, en stage chez Olmix Asialand Vietnam Company Limited

« J’occupe le poste de stagiaire contrôleur financier et j’ai pour mission la réalisation de documents financiers tels que les créances clients, le stock et le rapport hebdomadaire bancaire des filiales. Le périmètre de mes missions s’étend à l’Asie où on retrouve des filiales établies en Chine, en Thaïlande, au Cambodge, aux Philippines, en Malaisie, en Indonésie. Concernant mes relations avec les collègues, cela se passe très bien aussi, l’ambiance de travail est saine, je communique en français, en anglais et en vietnamien. Nous passons aussi du temps en dehors du travail au bar ou au restaurant.

Au Vietnam, et plus particulièrement à Hô Chi Minh-Ville, la vie ne coûte pas excessivement cher, cela dépend où l’on se trouve mais, de manière générale, les plats tournent autour de 3 € et les boissons moins d’1 €. Attention, il fait très chaud et humide ; la température est en moyenne de 36 degrés et ne descend pas en dessous de 28. Aussi, il y a la saison des pluies, entre avril et septembre, où il y a des tempêtes, des pluies importantes et des orages. Au niveau de la langue, les locaux ne parlent pas très bien l’anglais mais dans le centre-ville et les quartiers touristiques, ils parlent bien anglais. Enfin, ici la culture est différente en comparaison de la culture française, notamment la circulation qui peut en effrayer plus d’un. Ici, pas de code de la route, seulement la règle du plus gros. Au travail, j’ai été surpris de voir qu’à l’heure de la pause déjeuner, les bureaux se transforment en dortoirs. Ici, les Vietnamiens font la sieste d’une durée de 20 à 45 minutes sur leur bureau ou par terre  juste après avoir mangé. »

Il existe différentes aides à la mobilité pour les étudiants.es partant dans le cadre d’un stage à l’étranger.

Les étudiants.es peuvent solliciter le Service des Affaires Internationales de l’UBS pour toute question sur les bourses de mobilité.

Quelques exemples de bourses :

  • « Erasmus + » de l’Union Européenne,
  • « Aide à la Mobilité Internationale » (AMI) du Ministère de l’Education Nationale,
    Cette aide à la mobilité internationale est accessible aux étudiants.es boursiers.ères. Ces derniers.ères doivent être rattachés.ées au CROUS pour y avoir accès. Rendez vous sur etudiant.gouv.fr pour toutes les informations d’éligibilité.
  • « B-monde » du conseil régional de Bretagne,
  • « Campus Trotter » du Conseil Départemental du Morbihan.

Les principaux critères d’obtention de bourses :

  • la durée du séjour,
  • l’éloignement géographique,
  • le coût du transport,
  • la cherté du pays,
  • les ressources des parents.

En général, l’aide financière est versée après le démarrage du stage à l’étranger. L’étudiant.e qui part doit donc disposer des fonds nécessaires pour subvenir à ses besoins durant toute la durée à l’étranger.

Chouki TIBERMACINE
Coordinateur des relations internationales

Fabienne GOETINCK
Assistante des relations internationales
Tél. 02.97.62.63.03

iutva.ri@listes.univ-ubs.fr

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Sites généralistes :

Sites spécialisés par pays :